Ouvrez vos volets, regardez par la fenêtre, il fait un temps superbe, hein ? C’est normal, nous sommes au mois d’octobre. Vous êtes sorti, vous avez loupé l’actu du week-end ? Chaussez vos lunettes, c’est l’heure du bilan presque aussi attendu que l’Été indien de Joe Dassin, et ça ressemble « à une aquarelle de Marie Laurencin ».
Tu sais, je n’ai jamais été aussi heureux que ce matin-là
Le sol a tremblé dès l’ouverture de ce deuxième TDJ. Samedi, au complexe sportif Lilian Thuram, on est venu, on attendait de voir, et on a vu… que Léane et Irène (benjamines).
« Belle moisson pour la journée de samedi ! Les filles étaient ravies de leur parcours (3 et 4 matchs gagnés chacune) avec une finale 100% VBC, remportée par Léane en 3 sets très disputés (24/22 dans le dernier et troisième set) ! Elles attendent avec impatience le prochain événement. Super ! » (paroles de maman)
On ira où tu voudras, quand tu voudras
On espérait également une belle entrée en matière de l’équipe 1 dans son premier round contre Thiais et Bry en championnat pré-régional. On vibrait devant le feuilleton des compos d’équipe qui tardaient, on s’est impatienté à grosses gouttes quand les résultats tombaient au… compte-goutte, mais toujours en se disant que la victoire n’était plus qu’une question de minutes (car c’est long quand on attend devant son écran) et… bam ! La nouvelle crépite sur le prompteur, c’est dans la boîte coco : pour sa première à ce niveau de la compétition, l’équipe 1 n’a pas perdu, elle a concédé le match nul contre Bry après avoir gagné contre Thiais. Une entrée en matière porteuse de belles promesses pour ses prochains déplacements.
Bien joué la Team car à voir la photo finish on se doute que ça été dur.
Là-bas on l’appelle l’été indien
Ce week-end aura aussi rimé avec adversité. Depuis leurs bonnes prestations lors du TDJ1, les joueuses et joueurs du VBC étaient attendus de pied ferme et, de fait, les adversaires ont répondus présents sur le lino : Sophia (cadette), Loris (cadet) et Claire (minime) n’accèdent pas au tableau final malgré de belles victoires pleines d’allant et des défaites concédées au pied à coulisse avec une différence de 2 points sur 3 sets.
Joe peut bien chantonner que l’été indien est « une saison qui n’existe que dans le nord de l’Amérique, [et que] Là-bas on l’appelle l’été indien », au VBC, on n’est pas né de la dernière pluie : nos apaches à nous sont Nicolas (minime) et Antonin (cadet), et leur grand Manitou Damien, atteignant chacun les demi-finales, dont une perdue en 3 sets avec un 19/21 au dernier… So so bad, mais toujours avec le sourire.