Novembre, c’est le mois de la goutte de soleil dans le feuillage mordoré de l’automne, et c’est précisément dans cette fugacité que réside son unique beauté. Parce que globalement, c’est quand même la louze et l’atonie des sens qui colorent d’habitude la vie. Le ciel est une merveille de camaïeu de gris, quand tu as la chance de voir le jour.
Novembre, c’est ce mois de l’année où tu peux pétarader de santé et sentir en toi sourdre le fleuve impétueux de l’optimisme mais être quand même une énième fois rattrapé par le onzième mois de l’année, le Brumaire, le bien nommé : le mois des brumes et des mines en berne.
L’été est définitivement fini. Out ! Circulez ! Autant en octobre, tu peux encore nourrir quelques espoirs de belles journées, autant là c’est mort : winter is comming. Tu pars le matin, tu rentres le soir, il fait toujours nuit.
Novembre, c’est le mois tampon avant les tempêtes de fin d’année, seulement ponctué par la Toussaint et l’Armistice… du bonheur en gerbe.
Et pour finir de t’achever, novembre c’est l’arrivée du Beaujolais nouveau, saveur banane ou pamplemousse, c’est toi qui voit.
Courage, novembre ne dure que 30 jours.
C’était donc le bon moment pour participer au premier tournoi interne de ton club adoré, et emmagasiner de bonnes vitamines V, B et C pour tes journées sépia.
Bien joué et merci pour tes sourires !